L’histoire de la faïence de Quimper

La faïence de Quimper a vu le jour en 1708. Et elle fait la renommée de cette ville depuis plus de 300 ans maintenant. A l’origine, les matières premières qui la composait étaient de l’argile ramenée de Bordeaux et de Rouen, avec de l’eau issue des cours de l’Odet et du Steir.

Au début du XVIIIe siècle, les premières oeuvres retrouvées sur des inventaires de l’époque seraient une vierge, 3 plats et 2 pots de fleurs en faïence de Locmaria.

À la fin du XIXe siècle apparaissent toutes les techniques de la faïence bretonne avec ses caractéristiques qui lui sont propres, entre autres, la technique de la céramique, l’utilisation d’une large gamme de couleurs, la touche de pinceau du décor à main levée, les motifs ayant trait aux sujets religieux ou régionalistes. Et ce qui permet de reconnaître facilement les faïences bretonnes sont les scènes peintes, typiques de cette région, comme les scènes de pêche et folkloriques.

Le musée de la faïence de Quimper

Un musée à part entière, considéré comme une véritable institution, est dédié à la faïence de Quimper, dans la ville du même nom. Par ailleur, le centre faïencier de Quimper est l’un des grands centres français toujours en activité. La tradition est respectée et perpétuée pour montrer à toutes les générations actuelles ce métier qui est un des plus anciens du monde. Un métier qui est révélé et démontré sous toutes ses coutures.

Le musée de la faïence est donc le haut lieu par excellence où l’on peut admirer à volonté les célèbres faïences de Quimper. Toutes ces pièces forment un voyage très enrichissant à travers les siècles. Quelque cinq cents pièces attendent les visiteurs, amateurs, curieux ou passionnés par cet art unique qu’est la faïence.  Les inspirations sont nombreuses, tant de la religion, de l’Histoire, de la vie de tous les jours que d’autres thèmes encore plus diversifiés. Et que dire des déclinaisons à l’infini des formes et des couleurs !

On peut aussi y trouver des expositions thématiques autour de nombreux artistes comme, à titre d’exemple, René-Yves Creston, un artiste breton majeur du XXe siècle. Autant dire que ce musée a beaucoup à donner dans le domaine de la faïence, à partager avec le public.